des nouvelles du front
En début de semaine, l'attente anxieuse. Les coups de fil à des gens très importants qui refusent de prendre la ligne. Mille questions, et pas de réponse. Des requêtes, des refus. Et l'attente, et l'espérance quand même. La conférence de presse - l'affaire sent le roussi. Le Conseil municipal. Nous étions nombreux, salariés, usagers, bénévoles, administrateurs. Baptême politique pour beaucoup d'entre nous. L'épreuve du feu. Des années de travail traînées dans la boue. Mais qu'ont-ils à toujours à s'acharner sur les mêmes, bon sang de bois ? Les élus censés connaître nos dossiers ne pipent mot. Le Maire refuse de redonner la parole aux élus de l'opposition, soumet au vote et scande la délibération, vote majoritaire, affaire suivante.
En fin de semaine, les dossiers les coups de fil l'inspection du travail le cabinet du Maire (ah tiens on me rappelle à présent...) l'huissier de justice la presse les partenaires les administrateurs les habitants le débrayage...
Et enfin, la pétition qui recueille près de 1000 signatures en deux jours, un collectif qui se monte sans qu'on sache qui quoi comment, les amis qu'on ne se connaissait pas, les bénévoles qui apportent leurs richesses, maigres en espèces, immenses en savoir-faire. Un bouillonnement joyeux, la reconnaissance du travail de terrain par ceux qui l'ont tous les jours sous les yeux, les tranches de vie sur le livre d'or, enfants et grands, familles et personnes âgées...
Je ne saurais dire combien de fois les larmes, si je les avais laissées faire, me seraient venues. De colère et d'impuissance, et puis de la reconnaissance subite qui vous tombe dans les bras entre deux pas de course. De l'utilité première des actions menées, de la profondeur des liens qui se nouent, dedans et autour. De voir les vocations politiques naissantes et l'implication citoyenne de tout un quartier.
Toutes ces choses qui comptent tant.
Comme il disait, "On aura au moins vécu ça"...
En fin de semaine, les dossiers les coups de fil l'inspection du travail le cabinet du Maire (ah tiens on me rappelle à présent...) l'huissier de justice la presse les partenaires les administrateurs les habitants le débrayage...
Et enfin, la pétition qui recueille près de 1000 signatures en deux jours, un collectif qui se monte sans qu'on sache qui quoi comment, les amis qu'on ne se connaissait pas, les bénévoles qui apportent leurs richesses, maigres en espèces, immenses en savoir-faire. Un bouillonnement joyeux, la reconnaissance du travail de terrain par ceux qui l'ont tous les jours sous les yeux, les tranches de vie sur le livre d'or, enfants et grands, familles et personnes âgées...
Je ne saurais dire combien de fois les larmes, si je les avais laissées faire, me seraient venues. De colère et d'impuissance, et puis de la reconnaissance subite qui vous tombe dans les bras entre deux pas de course. De l'utilité première des actions menées, de la profondeur des liens qui se nouent, dedans et autour. De voir les vocations politiques naissantes et l'implication citoyenne de tout un quartier.
Toutes ces choses qui comptent tant.
Comme il disait, "On aura au moins vécu ça"...