sur la plage
Sur la plage. Il n'y a personne autour. Seuls les grains de sable se soulèvent au gré des rafales. Je me ramasse un peu plus sur moi-même. Mes yeux partent au loin.
Je vois... Les volutes de l'écume. Même sur cette plage abandonnée, dans ce décor gris et beige, pas un instant ne ressemble au précédent, et le suivant surprendra encore. Circonvolutions, courants, tourbillons. Rien n'est figé, je tremble. Et ferme mes yeux.
J'entends... Le vent et les vagues. Un mariage improbable, à quelques encâblures de la grève. Des échos de leur vie commune échouent à mes oreilles. Les chuchottements humides de l'eau qui se retire, ses doux grondements lorsqu'elle carambole. Tentative de rythme toujours épuisée. Les rafales fortes et courtes se succèdent, aiguillonnant les courants. La mer n'en finit pas d'essayer d'obéir aux caprices du vent.
L'attente immobile se fait insupportable, je me lève et secoue mes vêtements des grains de sable qui sont venus s'y nicher. Je vais marcher un peu. Accompagner de mes pas le temps qui passe. Ça ou autre chose... L'angoisse continuera de déferler dans ma tête, elle écrasera mon corps de ses rouleaux et me tordra consciencieusement, jusqu'au sanglot. Je serai sur la plage ou ailleurs, debout, en marche. Offerte aux moments et à leurs fascinantes évolutions. Ça ou autre chose...
Je vois... Les volutes de l'écume. Même sur cette plage abandonnée, dans ce décor gris et beige, pas un instant ne ressemble au précédent, et le suivant surprendra encore. Circonvolutions, courants, tourbillons. Rien n'est figé, je tremble. Et ferme mes yeux.
J'entends... Le vent et les vagues. Un mariage improbable, à quelques encâblures de la grève. Des échos de leur vie commune échouent à mes oreilles. Les chuchottements humides de l'eau qui se retire, ses doux grondements lorsqu'elle carambole. Tentative de rythme toujours épuisée. Les rafales fortes et courtes se succèdent, aiguillonnant les courants. La mer n'en finit pas d'essayer d'obéir aux caprices du vent.
L'attente immobile se fait insupportable, je me lève et secoue mes vêtements des grains de sable qui sont venus s'y nicher. Je vais marcher un peu. Accompagner de mes pas le temps qui passe. Ça ou autre chose... L'angoisse continuera de déferler dans ma tête, elle écrasera mon corps de ses rouleaux et me tordra consciencieusement, jusqu'au sanglot. Je serai sur la plage ou ailleurs, debout, en marche. Offerte aux moments et à leurs fascinantes évolutions. Ça ou autre chose...