cadeaux de noël -2- (article à caractère coopératif et donc en construction !)
Mes amis, voici venue l'heure du deuxième volet de la série (le premier est mis à jour avec vos précieuses contributions : par ici).
Ainsi donc, après "les cadeaux à la dizaine", voilà que Caco transgresse tous les tabous, pour vous entretenir de "la fête des enfants". Parce que même si maintenant on a un grand appartement, nous refusons de le transformer en vaste salle de jeux et jouets pour la plupart inutiles (ils sont délaissés par Mamzelle, qui a, 98% du temps, d'autres plans). Parce que même si on l'aime plus que tout, ça nous fait mal de deviner que des petites mains d'enfants ont peut-être travaillé sur cette profusion d'objets qu'elle regarde à peine. Parce que toutes les bourses de notre entourage affichent une tendance à l'anorexie (le pouvoir d'achat, ha la la !). Parce qu'on ne remplace plus les piles déchargées : trop de dégâts à gérer après (et l'avenir des enfants que l'on fête, alors ?). Parce que tous les ans je repars chez moi le coffre plein, avec l'impression nauséeuse d'un vaste et absurde gâchis...
Comme la dernière fois, vous êtes cordialement invités à proposer vos idées en commentaires, je les reprendrai dans l'article avec le détail des réalisations - lorsque je les réaliserai. C'est même tout l'intérêt, ici : s'échanger nos bonnes idées, celles qu'on a testé et approuvé.
Ce serait tellement plus simple si l'on pouvait choisir nous-mêmes. Mais nous sommes limités par la frénésie d'achat qui touche certains membres de notre famille.
Les recettes qui marchent pour certains :
- la liste de cadeaux (brossée avant l'arrivée des catalogues dans les menottes des enfants, parce qu'ils ne savent pas doser et demandent tout),
- demander à limiter les cadeaux à un par foyer et par enfant,
- demander à chacun de consacrer une après-midi à l'enfant pour l'amener au cinéma, voir un spectacle, boire une infusion dans un salon de thé, se promener en ville (crèpes, manèges... le parent aura maintes occasions de gâter l'enfant !). Ce qui en outre enrichira encore leur relation.
Cette année, un cadeau annoncé nous a mis bien dans l'embarras : un parent va nous envoyer un chèque d'un montant proprement indécent pour acheter des choses qui feront plaisir à Mamzelle. Nous nous sommes regardés, l'Homme des bois et moi, incrédules : qu'allions-nous faire de tout cet argent !? (à part m'acheter un appareil photo numérique, je ne voyais vraiment pas ;) )
Finalement, nous avons convenu d'ouvrir un compte épargne à la puce, et d'utiliser cet argent en septembre 2008 pour lui payer ses activités. Parce que c'est ce qui l'aide à se construire, à apprendre son corps, à structurer son jeu, à interagir avec l'autre...
D'ailleurs nous aurions pu penser au compte épargne l'an dernier déjà, parce que les sous que l'on nous donne pour elle en décembre et en mars ne servent qu'à du superflu. Cela dit, si l'idée germe maintenant, c'est bien parce que nous ne pouvons plus nous permettre le moindre superflu...
Ensuite, j'ai compris cette année que je pouvais demander à ceux qui ont un peu de temps, de mettre en oeuvre leurs compétences (plutôt que leur porte-monnaie). J'en parlais dans le premier article, cette année je demande à ma grand-mère de lui confectionner des vêtements de poupée. Et au passage, je vais y travailler avec elle, histoire de remédier à une partie du problème de transmission dont je souffre depuis mon enfance.
Enfin, nous insistons sur le fait qu'il n'y a pas de petit cadeau. Par exemple, mon frère lui a offert il y a des mois, une boîte de pailles. Elles sont en plastique mais comme on les nettoie après utilisation, le paquet est à peine entamé, et il reste dans sa mémoire (et le restera longtemps, à ce rythme !) un super cadeau de Tonton (ce qui est d'autant plus important que les occasions de nous voir sont rares, distance oblige). Ou bien, en ce moment, Mamzelle rêve d'un petit carnet de croquis pour faire comme Maman...
Les cadeaux de Noël, Le Retour (épisode II).Vous venez d'arriver ? Je vous re-passe le générique :
Les vitrines se garnissent d'ouate, de rouge et de brillants. Les manèges poussent sur les places, et l'on raconte même que dans la montagne, la neige gagne.
Les vieux sages le prédisent : il est grand temps de se pencher sur l'épineuse question de la fête des enfants, des cadeaux à la dizaine et du repas décadent.
Ainsi donc, après "les cadeaux à la dizaine", voilà que Caco transgresse tous les tabous, pour vous entretenir de "la fête des enfants". Parce que même si maintenant on a un grand appartement, nous refusons de le transformer en vaste salle de jeux et jouets pour la plupart inutiles (ils sont délaissés par Mamzelle, qui a, 98% du temps, d'autres plans). Parce que même si on l'aime plus que tout, ça nous fait mal de deviner que des petites mains d'enfants ont peut-être travaillé sur cette profusion d'objets qu'elle regarde à peine. Parce que toutes les bourses de notre entourage affichent une tendance à l'anorexie (le pouvoir d'achat, ha la la !). Parce qu'on ne remplace plus les piles déchargées : trop de dégâts à gérer après (et l'avenir des enfants que l'on fête, alors ?). Parce que tous les ans je repars chez moi le coffre plein, avec l'impression nauséeuse d'un vaste et absurde gâchis...
Comme la dernière fois, vous êtes cordialement invités à proposer vos idées en commentaires, je les reprendrai dans l'article avec le détail des réalisations - lorsque je les réaliserai. C'est même tout l'intérêt, ici : s'échanger nos bonnes idées, celles qu'on a testé et approuvé.
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Ce serait tellement plus simple si l'on pouvait choisir nous-mêmes. Mais nous sommes limités par la frénésie d'achat qui touche certains membres de notre famille.
Les recettes qui marchent pour certains :
- la liste de cadeaux (brossée avant l'arrivée des catalogues dans les menottes des enfants, parce qu'ils ne savent pas doser et demandent tout),
- demander à limiter les cadeaux à un par foyer et par enfant,
- demander à chacun de consacrer une après-midi à l'enfant pour l'amener au cinéma, voir un spectacle, boire une infusion dans un salon de thé, se promener en ville (crèpes, manèges... le parent aura maintes occasions de gâter l'enfant !). Ce qui en outre enrichira encore leur relation.
Cette année, un cadeau annoncé nous a mis bien dans l'embarras : un parent va nous envoyer un chèque d'un montant proprement indécent pour acheter des choses qui feront plaisir à Mamzelle. Nous nous sommes regardés, l'Homme des bois et moi, incrédules : qu'allions-nous faire de tout cet argent !? (à part m'acheter un appareil photo numérique, je ne voyais vraiment pas ;) )
Finalement, nous avons convenu d'ouvrir un compte épargne à la puce, et d'utiliser cet argent en septembre 2008 pour lui payer ses activités. Parce que c'est ce qui l'aide à se construire, à apprendre son corps, à structurer son jeu, à interagir avec l'autre...
D'ailleurs nous aurions pu penser au compte épargne l'an dernier déjà, parce que les sous que l'on nous donne pour elle en décembre et en mars ne servent qu'à du superflu. Cela dit, si l'idée germe maintenant, c'est bien parce que nous ne pouvons plus nous permettre le moindre superflu...
Ensuite, j'ai compris cette année que je pouvais demander à ceux qui ont un peu de temps, de mettre en oeuvre leurs compétences (plutôt que leur porte-monnaie). J'en parlais dans le premier article, cette année je demande à ma grand-mère de lui confectionner des vêtements de poupée. Et au passage, je vais y travailler avec elle, histoire de remédier à une partie du problème de transmission dont je souffre depuis mon enfance.
Enfin, nous insistons sur le fait qu'il n'y a pas de petit cadeau. Par exemple, mon frère lui a offert il y a des mois, une boîte de pailles. Elles sont en plastique mais comme on les nettoie après utilisation, le paquet est à peine entamé, et il reste dans sa mémoire (et le restera longtemps, à ce rythme !) un super cadeau de Tonton (ce qui est d'autant plus important que les occasions de nous voir sont rares, distance oblige). Ou bien, en ce moment, Mamzelle rêve d'un petit carnet de croquis pour faire comme Maman...
Je suis à court d'idées ! J'attends donc les vôtres...
Ah au fait, je voulais vous exposer mon point de vue sur l'après-déballage de cadeaux et son lot de surprises : si malgré tout ce luxe de précautions, on se retrouve le coffre encore bien chargé d'objets en plastique et à piles made in China, je respirerai un bon coup, j'exprimerai ma gratitude pour ces marques d'amour, bref, je lâcherai prise. Parce qu'on ne maîtrise pas tout, c'est la vie, et je ne souhaite pas non plus gâcher un beau moment en famille. Parce qu'il faut du temps pour changer certaines habitudes, et qu'il ne me paraît pas respectueux de vouloir imposer mon propre rythme à mon entourage. Et que de toute manière, au mieux je n'aurai aucun résultat, au pire j'aurai le résultat inverse à celui escompté ("elle nous fait suer l'autre militante écolo, moi j'estime que Mamzelle a droit à son premier ordinateur portable !")...
Voilà, cette fois j'en ai vraiment terminé ;)