noctambule
(Entendez-vous comme ce mot clapote et rebondit avant de couler dans la nuit ?)
Je suis pleine d'émotions, à en craquer, à en hurler, à partir courir dans les lumières de ma ville.
Deux bébés sont nés cette semaine, de deux amies de coeur, mes éternelles lueurs... Leurs deux accouchements symbolisent si bien les deux extrémités du fil que je tends, depuis la naissance de ma fille ! Une césarienne, un accouchement à domicile.
Deux petites filles...
Et toi qui as inspiré tellement de mes billets (oui, toi qui regardes par-dessus ton épaule pour voir si je ne m'adresse pas à ton voisin !)... toi qui m'accompagnes depuis le début de mon cheminement vers plus de respect, toi dont l'empreinte réapparaît sur ma BAL, juste ce soir ; j'ai ri et pleuré, tout à la fois, en égrennant tes messages, de joie. Et quelle surprise vient à s'ajouter !? Un blog ! Ton blog !?...
...
Ce vide laissé par l'enchevêtrement de routes, la succession des monts et des vaux, par le temps qui passe quand même et nous grandit, loin l'une de l'autre, ce vide effacé le temps de ma visite chez toi. J'y ai entendu tes enfants jouer, le rire de ton mari, et surtout, le son de ta voix.
Je suis comblée !
Un grand moment de poésie, comme je n'en ai pas vécu depuis longtemps, quand cette belle âme a offert son adresse - et même ses adresses. Je suis toute émue de les partager... comme un fervent secret.
Voilà, vous pouvez aussi les savourer :)
Et ces personnes, que je découvre par leurs blogs, et qui me touchent tant. Dont j'apprend qu'ils me connaissent (oui, c'est toujours une surprise). Que je reconnais, d'une certaine façon. Les échanges sont lumineux... je déroule une pelote d'enchantements.
Dans le désert, j'ai trouvé un puits.
~
Je ne dors pas : cette nuit m'éblouit !
Pour votre générosité, merci :)
(Et merci la vie...)