larmes
Avant la pluie, la surface est presque lisse. A peine quelques ridules : c'est la brise.
Et puis elle arrive. Elle vient d'en haut, tombe en flèches rapides, et remonte en grosses gouttes rondes. La surface, perturbée, laisse apercevoir des cercles sombres et emmêlés. Tout cela n'en finit plus de déferler, rebondir, s'engouffrer.
Pourtant, avec le temps, le flot finit par se calmer, les ronds par régresser. Tout redevient calme, il fait de nouveau bon se mirer sur cette surface immaculée.
L'orage est passé.
Sur le mur nord, bien caché, restent les stigmates des épisodes détrempés. Derrière nos façades soignées, de sombres dessins reviennent parfois contraster, au hasard des saisons, au gré des illuminations.
De l'autre côté, tout reste lisse. Ou presque : arrive la brise.
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Des larmes, encore et encore... exploration sensible et collective du thème chez Dine : c'est par là.