ma première audition
Aujourd'hui j'ai passé ma première audition de clarinette, en compagnie des autres apprentis (ou confirmés) clarinettistes de mon école, devant un parterre de papas-mamans-petites soeurs. Moi j'avais juste amené ma douce Mamzelle, en priant pour que l'Homme des bois (déguisé pour l'occasion en Homme des villes) arrive avant que mon tour ne vienne (auquel cas je n'aurais eu aucun recours d'urgence en cas de crise majeure) (je ne suis pourtant pas quelqu'un de pessimiste, je vous assure !).
Mon professeur qui sait ce dont une petite fille de trois ans est capable (la sienne en a cinq), a décalé mon passage jusqu'à ce qu'il arrive. Mon bel Homme... J'ai à peine le temps de respirer un grand coup, que ledit prof m'appelle enfin sur l'estrade.
C'est à ce moment-là que les hurlements ont commencé. On lui a proposé de monter s'asseoir sur l'estrade avec nous, de rester près de moi, rien à faire. L'Homme des bois a dû sortir avec elle pour qu'elle puisse hurler dans le couloir. Et que je puisse jouer, devant un parterre de papas-mamans-petites soeurs. Un peu tremblante, assez gênée de la prestation de Mamzelle, mais sûrement pas assez déstabilisée pour ne pas jouer.
C'est que depuis un mois j'ai à peine touché à mon instrument, alors ce soir j'étais venue pour ça, ce duo que j'ai choisi et que j'aime, pour jouer avec l'homme qui m'a initiée à cet art et qui me donnera mon dernier cours après-demain... parce que le déménagement prochain signifie que je le quitte.
Bref, c'était simple et beau - même moi, toute crispée sur mes doigts, je l'ai entendu.
Je suis sortie rejoindre mes amours. Lui était déçu et en colère de ne pas nous avoir entendus jouer, elle était enfin calmée. Et moi, j'étais enfin déconnectée de tout ça, sur mon nuage de notes, dans un monde vibratoire, le coeur en danse.
J'ai repris mon instrument et ma soirée en est transfigurée...
Mon professeur qui sait ce dont une petite fille de trois ans est capable (la sienne en a cinq), a décalé mon passage jusqu'à ce qu'il arrive. Mon bel Homme... J'ai à peine le temps de respirer un grand coup, que ledit prof m'appelle enfin sur l'estrade.
C'est à ce moment-là que les hurlements ont commencé. On lui a proposé de monter s'asseoir sur l'estrade avec nous, de rester près de moi, rien à faire. L'Homme des bois a dû sortir avec elle pour qu'elle puisse hurler dans le couloir. Et que je puisse jouer, devant un parterre de papas-mamans-petites soeurs. Un peu tremblante, assez gênée de la prestation de Mamzelle, mais sûrement pas assez déstabilisée pour ne pas jouer.
C'est que depuis un mois j'ai à peine touché à mon instrument, alors ce soir j'étais venue pour ça, ce duo que j'ai choisi et que j'aime, pour jouer avec l'homme qui m'a initiée à cet art et qui me donnera mon dernier cours après-demain... parce que le déménagement prochain signifie que je le quitte.
Bref, c'était simple et beau - même moi, toute crispée sur mes doigts, je l'ai entendu.
Je suis sortie rejoindre mes amours. Lui était déçu et en colère de ne pas nous avoir entendus jouer, elle était enfin calmée. Et moi, j'étais enfin déconnectée de tout ça, sur mon nuage de notes, dans un monde vibratoire, le coeur en danse.
J'ai repris mon instrument et ma soirée en est transfigurée...