végétarisme : être ou devenir ?
Ça me fait drôle depuis le début d'énoncer "Je suis végétarienne". La formule me paraît abrupte, peut-être à cause de ce que les mots disent : du jour au lendemain, un changement d'état soudain.
Or, mis à part le fait de l'annoncer à nos proches (et ici), rien ne fut soudain, bien au contraire. La décision de ne plus consommer d'animal mort a germé très lentement. Et même aujourd'hui que je n'en mange plus qu'une bouchée de loin en loin, j'ai toujours le sentiment que tout se met en place petit à petit, avec des seuils de progressions, des questionnements, des retours en arrière, des stagnations, et des grandes fiertés pour accompagner les petits accomplissements.
Ça tombe bien, le moment coïncide avec une diminution importante de nos revenus. Et bien sûr, nous aurions beaucoup de mal à renoncer à l'alimentation bio. Ce qui signifie que nous achetons essentiellement des matières premières que je devrai transformer en nos repas quotidiens : tous nos petits-déjeuners, nos déjeuners (sauf 3 repas à la cantine par semaine pour Mamzelle), les goûters et nos dîners. Tout cela doit nous coûter 300€ par mois.
Or, mis à part le fait de l'annoncer à nos proches (et ici), rien ne fut soudain, bien au contraire. La décision de ne plus consommer d'animal mort a germé très lentement. Et même aujourd'hui que je n'en mange plus qu'une bouchée de loin en loin, j'ai toujours le sentiment que tout se met en place petit à petit, avec des seuils de progressions, des questionnements, des retours en arrière, des stagnations, et des grandes fiertés pour accompagner les petits accomplissements.
C'est donc un chemin. Végétarienne, je le deviens...Côté cuisine, je m'habitue peu à peu, après une phase d'égarement un peu décourageante. De nouvelles habitudes viennent remplacer les anciennes, je n'ai plus à réfléchir des heures pour trouver un menu, et l'envie de cuisiner est revenue avec mon retour au travail aussi.
Ça tombe bien, le moment coïncide avec une diminution importante de nos revenus. Et bien sûr, nous aurions beaucoup de mal à renoncer à l'alimentation bio. Ce qui signifie que nous achetons essentiellement des matières premières que je devrai transformer en nos repas quotidiens : tous nos petits-déjeuners, nos déjeuners (sauf 3 repas à la cantine par semaine pour Mamzelle), les goûters et nos dîners. Tout cela doit nous coûter 300€ par mois.
Je ne m'éloigne pas tant que cela du sujet : je ne vous apprendrai rien en vous disant qu'il revient moins cher de manger végétarien !Nous entrons donc dans une phase où nous percevons clairement les avantages éthiques, écologiques et économique du végétarisme, nous éloignant chaque jour davantage des difficultés de départ.
Le bonheur est revenu dans nos assiettes :)